L’APPR complète et commente un point du dernier PV du Conseil de l’Union qui s’est tenu le 15 mars dernier, PV diffusé à tous, dont un sujet important est passé sous silence :
‘LA SERVITUDE DE MARCHE PIED’
Extrait du PV du CDU
- Plages du bord du lac
Il est rappelé que le projet a été abandonné et le groupe de travail dissout. En effet aucun relevé récent de la zone côtière n’étant disponible (les autorités n’ont apparemment pas l’intention d’en produire de nouveau) et n’ayant pas l’assurance qu’un plan établit sur notre demande serait accepté par la DDT, on est arrivé à la conclusion qu’il est inutile de poursuivre l’étude et ce d’autant plus que le cheminement à l’intérieur de Port Ripaille (PR) a déjà été défini et que son signalement sera complété avant la saison estivale.
Fin de Citation
Vous trouverez en cliquant sur le lien AVANT APRES, le plan AVANT et le plan APRES. Le plan APRES est le cheminement mentionné au PV comme étant ‘déjà défini’. Les cheminements indiqués par les traits jaune et rouge encerclent totalement le côté Ouest, permettent un accès central avec passage sur le pont, et un cheminement sur tout le côté Est à l’intérieur du domaine.
Ce plan a été adopté par l’Union en collaboration avec la DDT, sans l’assistance d’un avocat, sans concertation préalable avec les syndicats de copropriétaires malgré la demande de certaines presqu’îles, ni présentation en Assemblée Générale de l’Union, en violation des Statuts de l’Union. De plus les copropriétaires n’ont jamais reçu cette information.
Sans remettre en question les textes de loi relatifs à la servitude de marchepied, l’APPR relève que ce plan suscite de vives inquiétudes quant à la préservation de la propriété privée, la sécurité et l'intégrité de nos biens dont la typologie permet un accès facile. L’obligation d’ouvrir nos portes pour un accès public à nos espaces doit impérativement respecter l’avis des copropriétaires, qui doivent être consultés avec plusieurs options de cheminement accompagnées de mesures de sécurité élémentaires, notamment pour prévenir des dérives noctambules douteuses et éviter que nos enfants ne soient exposés à des objets dangereux comme des seringues souillées laissées au sol par exemple.
Afin d’éviter l’apparition de ces « points sensibles », certains sites publics sont soumis à des contraintes horaires, avec une fermeture quotidienne assurée par la police municipale. Ces mesures visent à préserver l’intégrité des lieux, prévenir les nuisances, protéger l’environnement contre les dégradations, le vandalisme et les comportements nuisibles à la biodiversité, ainsi que limiter les risques liés à des activités illicites.
Vous l’avez compris, l’APPR s'oppose à cet arrangement négocié en catimini qui ne peut être imposé en raison du manque de concertation des assemblées.
L’Union doit revoir sa position avec des options de cheminements et des normes de sécurité !